Nos artistes en résidence

Carmelle Thériault sera en résidence du 8 au 13 juillet

Artiste multidisciplinaire, Carmelle exprime ses émotions en créant des œuvres abstraites. Sa production s’effectue majoritairement sur toile et en atelier. Par contre, à l’occasion, elle aime sortir des sentiers battus, produire des « assemblages » ou détourner des objets du quotidien.

Selon le projet, elle utilise l’huile, l’acrylique ou encore l’encaustique. Jouer avec les textures, la transparence et l’opacité, superposer des couches de couleurs, incorporer des objets inusités font partie intégrante de sa pratique.

L’exploration est au cœur de sa démarche, parfois spontanée, parfois planifiée. Ses sources d’inspiration sont diversifiées : visites de musées, d’expositions, consultation d’ouvrages imprimés, formations ponctuelles, sans oublier tout ce que peut apporter la vie au quotidien, un paysage, une rencontre…

Inventer des univers, tenter de transmettre son imaginaire à travers un mélange de couleurs, voilà ce qui l’anime!

Le projet de résidence

Je travaillerai sur la thématique : Collage et momigami: Diversifier l’utilisation des retailles de papier et ou textile.

Mon objectif est de rester concentrée sur la création "au quotidien" de façon intense dans un milieu extraordinaire. Ainsi que d’avoir l’opportunité de créer et d’échanger avec les visiteurs pendant les différentes étapes de la création.


Nina Boucher sera en résidence du 25 au 31 août

Native de Lévis, elle nourrit depuis toujours une passion pour les arts. Autodidacte en arts visuels, elle a enrichi sa pratique par des ateliers auprès d’artistes. Après plus de 20 ans dans la santé, l’enseignement et la recherche, l’art occupe désormais une place centrale dans sa vie.

Son processus créatif est intuitif. Elle puise son inspiration dans le présent, les souvenirs, les rêves et la transformation des objets et des mots. Ses œuvres, abstraites ou minimalement figuratives, traduisent l’émotion avec liberté et spontanéité. Elle privilégie les matériaux recyclés et s’inscrit dans une démarche écoresponsable et engagée.

Artiste multidisciplinaire, elle travaille l’acrylique, l’aquarelle, les encres et le collage. Elle aime explorer de nouvelles techniques, se réinventer et partager ses savoirs à travers la médiation culturelle.

Les livres usagés sont devenus un terrain fertile pour ses créations. Ils abritent désormais la majorité de ses carnets d’artiste. De vrais petits incubateurs artistiques! Sa collection Expressions humaines mêle fragments de textes dans différentes langues, partitions musicales, équations mathématiques, formules chimiques et braille dans une mosaïque visuelle. Avec Neuro, elle explore le monde intérieur et ses interconnexions émotionnelles.

La photographie, pratiquée depuis l’adolescence, complète son univers. Elle y adopte une approche minimaliste, capturant reflets et ombres; ces images intangibles la fascinent car elles semblent exister dans une intersection entre le rêve et la réalité.

Le projet de résidence 

Mon art est un espace d’apprentissage, d’évasion et de dépassement. Afin de poursuivre mon cheminement artistique, je désire maintenant prendre un temps pour me concentrer à faire de l’exploration et de la recherche avec la technique ancestrale de l’encaustique. Il s’agit d’une technique qui me fascine depuis longtemps et je compte l’inclure dans ma pratique. Technique versatile, je planifie l’expérimenter autant pour des créations abstraites, plus figuratives qu’avec mes photos. Les magnifiques lieux du Parc de la Martinière sont significatifs pour moi car j’envisage de créer une nouvelle collection basée sur la simplicité de la nature.  La lumière changeante tout au long de la journée, la végétation, tous les états du ciel, le fleuve, la possibilité d’aller spontanément prendre un petit bain de nature sont autant de raisons pourquoi une immersion dans ces lieux sera idéale pour la réalisation de mon projet. L’exploration créative par le biais de l’encaustique me permettra d’amorcer une réflexion approfondie sur l'interaction entre mes émotions, la nature omniprésente, et la genèse de ma nouvelle collection. 

 

Louise Daigle sera en résidence du 1er au 7 septembre

Native de Sillery, Louise Daigle habite à Lévis sur la Rive-Sud de Québec depuis plus de 40 ans. En 1994, elle fait un retour aux études afin de se perfectionner en bureautique. Elle a occupé durant plus de 24 ans un poste de coordinatrice au service à la clientèle. Maintenant retraitée, elle consacre son temps à sa carrière artistique et offre des cours et des ateliers pour débutants.

Passionnée des arts ainsi que de la photographie et toujours à la recherche de nouvelles expériences, depuis 2001 elle suit des formations intensives avec des artistes de renoms. Louise Daigle se perfectionne à l’aquarelle et aux encres à alcool. Elle touche aussi l’acrylique, les techniques mixtes et le dessin de portrait.

Au fil de son parcours, elle a été finaliste à 6 reprises au concours d’œuvres d’arts Espace DCL (Diffusion culturelle de Lévis). Elle est récipiendaire de 4 prix et a une œuvre choisie pour la collection de la ville de Lévis. De plus, elle a déjà 6 expositions solos à son actif dont 2 à la galerie d’art des Deux-Ponts, une exposition en duo et participe régulièrement à des collectifs et des symposiums. De ses implications, elle a été membre du conseil d’administration de l’atelier d’aquarelle de Québec et de l’association des artistes de la Rive-Sud.

Le projet de résidence 

Le Pavillon du parc de la Martinière, un endroit très lumineux entouré d’une belle nature qui m’inspire à la création.   Le fait d’y être pour une durée de 7 jours consécutifs à me consacrer à mon art va me permettre de m’investir pleinement sans avoir les contraintes du quotidien de mon environnement de vie et pouvoir créer en dehors de mon atelier.

Son cheminement artistique se situe entre ces deux médiums. Ce qui l’amène aujourd’hui à vouloir entreprendre une recherche-création afin de développer une technique issue d’un amalgame d’aquarelle et d’encres, sur différents supports et matériaux, dans le but de démarrer un nouveau projet.


Louise forest et Nathalie Spooner seront en résidence du 7 au 11 octobre

Originaire de Montréal, Louise Forest a commencé à peindre à l'âge de 12 ans. Elle a suivi des cours pendant plusieurs années afin d'explorer différents médiums et approches artistiques. En 1993, elle choisit l'aquarelle comme médium de prédilection, et les scènes de la vie quotidienne deviennent ses sujets favoris. Elle a enseigné l’aquarelle pendant une dizaine d’années, partageant sa passion auprès d’un large public. À partir de 2004, elle se tourne vers l’acrylique, ce qui lui permet de faire évoluer les éléments de ses compositions et d'approfondir son style.

Elle est récipiendaire de plusieurs prix à travers le Québec et a tenu son propre atelier-galerie pendant une dizaine d’années. Son portfolio comprend aujourd’hui des peintures à l’acrylique, des aquarelles ainsi que des sculptures miniatures. Elle poursuit sa recherche artistique avec vitalité, à travers des projets variés et des expositions. Les œuvres de Louise dégagent une grande vivacité, une gaieté communicative et une fraîcheur artistique reconnaissable.

Nathalie Spooner est diplômée en design industriel de l’Université de Montréal. Elle a travaillé pendant plusieurs années dans le milieu culturel, notamment à la direction du Musée de la Gaspésie et du service de la culture de la Ville de Québec. En 2021, elle décide de se consacrer plus sérieusement à sa carrière d’artiste-peintre, entamant une démarche personnelle axée sur l’abstraction et le paysage.

Elle travaille principalement à l’huile et à l’acrylique, attirée par la richesse des superpositions, la profondeur des matières et les effets de transparence. Elle explore également l’encre, l’aquarelle et le pastel. Inspirée par les rythmes et les formes du monde naturel, elle cherche à traduire, par le geste et la couleur, une perception sensible du vivant. En 2023, elle reçoit une bourse de la Ville de Lévis dans le cadre de l’appel à projets pour artistes émergents, ce qui lui permet de sortir du cadre bidimensionnel pour expérimenter la forme sculpturale et réaliser une première œuvre en trois dimensions.

Le projet de résidence

Lumière en mouvement – Komorebi, s’inspire de la lumière filtrée à travers les feuillages, en lien avec la pratique du Shinrin Yoku (bain de forêt). Nous souhaitons créer des œuvres de grand format centrées sur la lumière, la transparence et le geste. Notre approche technique combinera l’usage de bouteilles applicatrices de peinture pour tracer des filets dirigés, ainsi que l’emploi de rouleaux, spatules et estampes. Cette expérimentation prendra pleinement forme dans le cadre inspirant de la résidence, propice à la création collaborative.

Le lieu, baigné de lumière naturelle et bordé d’un environnement forestier, représente pour nous un cadre idéal pour nourrir notre recherche artistique et approfondir notre complicité créative.